La Marseillaise, chant patriotique
Paris: Lavigne, 1840. Very rare book illustrated with 7 hand-coloured plates by Charles Marville and dedicated to the patriotic song of the Marseillaise. Covered in a red half-percaline binding with smooth spine adorned with gilt titles and original covers preserved. During the year 1840, the Marseillaise sounded more than once during significant events. It was taken up by officials during a brief period of patriotic fever, in 1840, when, under the Thiers ministry, France gave its support to the Pasha of Egypt Mehemet-Ali, and was threatened by England, Russia and Prussia. This was only a temporary fit of fever: Thiers was replaced by Guizot and the Marseillaise was once again skipped as the official anthem. Only the partisans of the Reform or of a more radical change dare to sing it and are prosecuted. It was sung on July 28, 1840, by Republican demonstrators on the Place de la Bastille, during the inauguration of the July column, an inauguration in which the king, cautious since the infernal machine of 1835, did not participate. In December 1840, it was again sung with fervour several evenings in a row in Paris by a crowd preparing to welcome the emperor's ashes and then at the Invalides during the ceremony itself, on December 15. Hearing her from the Hôtel de Biron (now the Rodin Museum) where she resides, the founder of the congregation of the Ladies of the Sacred Heart, Madeleine-Sophie Barat, is alarmed, the song reminding her of her years 1792-93 of fear experienced in his native town of Joigny (Bernard Richard, Madeleine-Sophie Barat, saint of Joigny, Yonne, and her community in the world). "It is in 1840 a song which excites some, but which arouses dread in others..." Well-preserved example. Unpaginated but 14 pages. 140 x 90mm (5½ x 3½ inches). Livre très rare illustré de 7 planches coloriées à la main par Charles Marville et dédié au chant patriotique de la Marseillaise. Reliure en demi-percaline rouge, dos lisse orné de titres dorés, couvertures d'origine conservées. Au cours de l'année 1840, la Marseillaise retentit plus d'une fois lors d'événements marquants. Elle est reprise par les officiels lors d'une brève période de fièvre patriotique, en 1840, alors que, sous le ministère Thiers, la France soutient le pacha d'Égypte Méhémet-Ali et est menacée par l'Angleterre, la Russie et la Prusse. Cette fièvre n'est que passagère : Thiers est remplacé par Guizot et la Marseillaise redevient l'hymne officiel. Seuls les partisans de la Réforme ou d'un changement plus radical osent la chanter et sont poursuivis. Elle est chantée le 28 juillet 1840 par des manifestants républicains sur la place de la Bastille, lors de l'inauguration de la colonne de Juillet, inauguration à laquelle le roi, prudent depuis la machine infernale de 1835, ne participe pas. En décembre 1840, elle est à nouveau chantée avec ferveur plusieurs soirs de suite à Paris par une foule qui se prépare à accueillir les cendres de l'empereur, puis aux Invalides lors de la cérémonie elle-même, le 15 décembre. En l'entendant depuis l'hôtel de Biron (actuel musée Rodin) où elle réside, la fondatrice de la congrégation des Dames du Sacré-Cœur, Madeleine-Sophie Barat, s'alarme, le chant lui rappelant ses années 1792-93 de peur vécue dans sa ville natale de Joigny (Bernard Richard, Madeleine-Sophie Barat, sainte de Joigny, Yonne, et sa communauté dans le monde). "C'est en 1840 une chanson qui excite les uns, mais qui suscite l'effroi chez les autres..." Exemplaire bien conservé. Non paginé mais 14 pages. 140 x 90mm.